Pause ?
Je suis désolée. J'ai envie de marquer une pause. Je ne sais pas si elle sera longue ou courte. Je ne suis même pas sûre de revenir.
Je mentirais en disant que j'ai longuement réfléchi : non. Un coup de tête, comme on dit.
J'ai fait une erreur en créant ce blog "privé" il y a 1-2 ans. Je n'y avais pas réfléchi : moi qui ne voulait pas d'attachement : en ayant le même petit cercle privé de lecteurs, il y aurait forcément attachement. Je suis bête...
Quand j'étais encore sur lexode, je m'en foutais de cette popularité que je n'ai jamais voulu provoquer, ce que je voulais, c'était des lecteurs anonymes. Et je les avait. Et un gros ******* a tout gâché, et j'ai faillit être découverte, etc, etc.
Relisez la bannière de mon blog "Blog-thérapie". Je ne voulais pas d'un blog journal mais d'un blog-thérapie. Je me rend compte que c'est tout sauf ce que je voulais que ce soit : on ne lit plus les mots d'une anonyme désespérée : on y lit les mots de quelques qu'on aime et qui souffre, et on veut chercher à savoir, à comprendre, à faire quelque chose, et on se sent impuissant, et on culpabilise, et on a besoin de demander tout le temps pardon, et moi en fait je ne suis qu'une emmerdeuse. Je devrais me contenter de ma psy mais non, faut que j'emmerde les internautes. J'ai pas envie d'entendre "mais tu écris bien", c'est agréable à lire : mon oeil. Admettons que j'écrive bien. Soyez honnêtes. Quand vous me lisez... ce n'est pas de la poésie, que vous lisez. C'est ma souffrance. Même en essayant de lire de la poésie, de la simple poésie, vous ne pouvez vous ôter de la tête que vous lisez ma souffrance.
J'en ai marre, de moi, des erreurs que je fais et que je fait payer aux autres. Parce que je sais que maintenant l'attachement est là, et que Crimsonmoon "tu m'lâcheras pas". Et que c'est toi qui va le plus souffrir de cet arrêt, définitif ou non.
Pour finir, à l'attention de quelqu'un qui j'espère, se reconnaîtra : non, j'essaie pas de m'en sortir ! A quoi ça sert tout ce que j'ai fait jusqu'ici on se le demande. Je pourrais déjà être morte et enterrée, si je le voulais. Pourtant je n'en ferais rien. Je construit mes rêves pour sortir de cette putain de vie de merde qui veut ma peau (paradoxal et pourtant) et me donne les moyens de les réaliser. Personne n'est là pour juger (lequel d'entre vous est au courant que j'apprend le finnois ? tous maintenant :p). Alors que personne ne juge.
Je ne disparait pas de la circulation pour autant : je continuerais de vous lire et commenter vos articles, je répondrais à vos mails ou sms.
Bien sûr je continue d'écrire... peut être en vue d'être éditée qui sait ? Non je rigole. Je sais que j'ai du talent mais faut pas exagérer (humour) .
Voilà. Aurevoir...
Amitiés
abberline